Quand je me lève, tout le monde est un peu stressé car aujourd’hui on doit franchir la réserve nationale de Donana par la plage. Une traversée de 28 kilomètres sur le sable à marée basse durant laquelle il ne faudra pas s’enliser !
Moi, ça va ! Je suis assez rassuré pour cette aventure surtout que maman a pu contacter quelqu’un qui est déjà passé par là à vélo. Le sable devrait être suffisamment durci par l’eau pour que nos vélos ne s’enfoncent pas trop.
Nous faisons un brunch car il sera impossible de manger à midi afin de profiter des heures de basse mer. La journée commence alors par 24 kilomètres de mise en jambe sur une grosse route pour rejoindre Malatascanas, dernière ville avant la grande traversée. Nous nous arrêtons au Correos (La Poste espagnole) pour renvoyer les choses en trop afin d’être le plus léger possible.

Ça y est, nous nous engageons sur la plage ! Les quelques personnes qui se baladent en admirant les vagues disparaissent rapidement. Nous voici seuls face à la traversée. Nous progressons très lentement, laissant derrière nous un sillon couvert de virages pour ne pas s’enfoncer, de tranchées suite à nos enlisements et parfois quelques traces de pas accompagnant la ligne continue de nos pneus. Pour savoir en détail le parcours de chacun, il suffirait de suivre l’empreinte de nos roues.
On galère. Je ne pensait pas que cela serait aussi dur. Pour ne pas tomber à faire une fringale, je mange régulièrement des abricots secs en roulant. On s’arrête peu car la marée basse ne dure que quelques heures. Ce serait une catastrophe si on devait pousser les vélos dans les dunes de sable sec. Heureusement, la marée descend encore pour nous laisser de plus en plus de place sur les bancs de sable dur. C’est rigolo, le sable est parsemé de petits trous faits par des petits oiseaux qui viennent manger des minuscules crustacés.

Nous devons traverser de temps à autre des ruisseaux d’eau salée en passant par d’étroites bandes de sable de 30 cm de large. Oups, je commence à m’enliser sur l’un d’eux, trempe mes chaussures et pousse ma bicyclette qui allait s’enfoncer.
Maintenant le sable est très dur. On avance aussi vite que sur des pavés portugais. La ville toute proche, nous encourage. Moi, je suis rincé. J’ai du mal à suivre sur les derniers kilomètres. Enfin, nous y voilà. Dans le bateau qui nous fait traverser le Rio Guadalquivir, je me dis que même si cette traversée était dure, ça valait le coup car c’était vraiment magnifique !
Simon
Et voici une petite vidéo pour vous mettre dans l’ambiance :
Mais c’est tellement Génial ce que vous faîtes !!! Merci pour les partages, c’est trop bien de voir votre avancée ! Force 👊👊
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Superbes images que nous avons eu plaisir à regarder en famille, c’est beau de rouler juste au bord de l’eau!
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Coucou les princesses et le pronce a vélo. Vous nous impressionnez chaque jour un peu plus. Bravo a vous pour ce beau voyage.
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Salut les Petits Princes.
On vous suis!
Bravo et Merci!
Marisa et la famille
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Bravo à toute la famille et merci pour le partage de cette belle et enrichissante expérience !
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