23 octobre
Dès qu’Abdelmajid lit sur notre calepin la phrase écrite en arabe : « Nous cherchons où camper », il nous répond : « La maison, ça va ?
– (super !) Pas de problème!
– Yallah, suivez-moi ! » Quel accueil spontané ! Il nous conduit dans une maison bien fraîche où nous entrons avec nos vélos. Mais dès que tout est à l’abri, il nous donne les clés et s’en va. Va-t-on rester tout seuls toute la soirée? Non, quand Abdelmajid a fini sa journée de maçonnerie pour construire la maison de son cousin Ahmed, il revient avec sa femme Fatima.

Tout de suite, Fatima nous prépare le thé. Ensuite, elle nous emmène voir ses cultures de courges, ses quelques arganiers, moutons, poules, oies, canards et son âne sur lequel nous pouvons monter. Et tout cela en nous faisant des explications par gestes car elle ne parle pas du tout français ! Mais on arrive quand même bien à se comprendre, et puis c’est drôle ce jeu de « devine ce que j’essaie de te dire… »
De retour dans la maison, nous utilisons les photos et la carte pour communiquer. Puis, Hassnah, une petite fille qui apprend le français à l’école vient pour faire la traductrice. Abdelmajid et Fatima l’invitent comme nous à partager le couscous : le meilleur du Maroc, d’après nous ! Hassnah est très timide, alors elle n’ose pas trop parler, mais elle est très intelligente et très intéressée. Nous jouons aux cartes : elle connaît le même jeu que nous (le kems) ! J’apporte une toupie faite par notre ami Samuel. On s’amuse bien à faire des figures, alors je lui donne en souvenir. Puis elle me demande si on a des livres : je cours chercher le Petit Prince, évidemment ! Elle commence à le lire, et elle se débrouille très bien ! Nous lui promettons de lui en faire parvenir un exemplaire très vite pour qu’elle puisse continuer à le découvrir.

Plus tard, le cousin Ahmed et la mère d’Hassnah nous rejoignent. C’est plus facile avec Ahmed, qui a fait des études et parle très bien le français. Il parle d’agriculture et d’environnement avec papa et maman, car il travaille dans une pépinière d’arbres fruitiers à Marrakech. Pour nous, c’est bientôt l’heure de se coucher. Il faut que maman convainque Hassnah d’y aller aussi pour qu’elle accepte de partir !
Enroulé dans ma couverture, je me dis que je me suis laissé apprivoiser par les Marocains. Au début, je n’étais pas très à l’aise, mais grâce à leur gentillesse, je cherche maintenant à discuter et à jouer.
Simon
salut les aventuriers que de courage vous êtes au Maroc et après tous ces km à vélo aucun de vous n’a maigri Yannick a même pris un peu de poids mdr !!! il me semble que le beau temps est de la partie ici c’est un automne doux avec de la pluie certes mais très agréable coté température sinon pour rassurer les enfants on voit de temps en temps le minou les noix sont tombées moins que l’année dernière par contre il parait qu’il y a beaucoup de champignons plus que 2 mois avant de vous revoir continuez a prendre votre pied et a+
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Bonjour à tous,
Nous vous suivons avec beaucoup d’intérêt . Quelle émotion de revivre par le témoignage de Simon beaucoup de moments vécus en Algérie il y a bien longtemps, mais aussi au Maroc plus tard. On vous embrasse tous. Les Ernou
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Bonj.
Elle était une merveilleuse nuit avec vous. La maison a illuminé par votre visite ce jour-là. Nous vous aimons tous. . J’espère que vous nous rendrez visite à nouveau
ahmed
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