Rencontres & Découvertes

« Si tu m’apprivoise, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde … «  dit le renard

Découvrez plus en détails les principales rencontres et découvertes qui jalonneront notre périple :

Les premières rencontres de notre périple auront lieu à Toulouse et dans les Pyrénées. Regards vers le ciel et vers les étoiles pour tenter d’apercevoir le Petit Prince.

A Toulouse, nous visiterons « L’envol des pionniers« , un musée consacré à la grande épopée de l’Aéropostale et de la fameuse ligne Latécoère. Rencontrerons-nous St Ex ?

Tout en haut des montagnes, au Pic du Midi de Bigorre, nous avons rendez-vous avec un Astronaute pour essayer d’observer l’astéroïde B612. Sera-t-il en costume Turc ?

Dans le nord de l’Espagne, nous ferons escale dans le village de Guernica et irons jusqu’au bout du pèlerinage de St Jacques de Compostelle.

Le « museo de la Paz » est un lieu chargé d’histoire qui rappelle l’enjeu fondamental de la Paix entre les peuples. Antoine de St Exupéry qui avait couvert la Guerre Civile espagnole en tant que reporter de 1936 à 1937 avait été particulièrement marqué par ce bombardement annonciateur de la Seconde Guerre Mondiale.

A Compostelle, nous assisterons à l’arrivée des pèlerins et essayerons de mieux comprendre leur (dé)marche de voyageurs. Ils incarneront pour nous « l’anti-vaniteux » en questionnement sur lui-même. Une première rencontre avec ces « Amis contemporains du Petit Prince » qui jalonneront notre chemin.

Le Géographe est à la recherche d’explorateurs qui compteraient pour lui les villes, les fleuves, les montagnes, les mers, les océans et les déserts …

Nous essayerons alors de savoir où se trouve le géographe. Il n’est certainement pas parti de chez lui puisqu’il « ne quitte pas son bureau mais y reçoit les explorateurs ». Nous partirons donc à sa rencontre.
L’Université de Coimbra au Portugal est l’une des plus vieille faculté européenne puisqu’elle fut créée en 1290. Mais pas sûr qu’en pleine rentrée des classes, le Géographe ait le temps de « prendre note de nos souvenirs ».
C’est pas grave puisque quelques mois plus tard, nous devrions atteindre Chinguetti en Mauritanie et pousser la porte de la plus illustre bibliothèque africaine, aujourd’hui située en plein désert.

Le « Roi » et le « Businessman » font partie des personnages les plus emblématiques de l’histoire du Petit Prince. Il nous fallait donc trouver des associations remarquables pour incarner ces deux « grandes personnes » dans leur version moderne et positive. C’est à Lisbonne que nous les avons identifiés :

  • Le roi descendra de son trône pour laisser la place à des « reines » grâce à l’association Girl Move qui chaque année donne sa chance à une promotion de 30 jeunes femmes du Mozambique pour intégrer la « Girl Move Academy ». Une année de formation universitaire dont 2 mois au Portugal pour étudier le « développement personnel », « les approches coopératives » et le « changement social ». De quoi rentrer au pays en étant devenu une véritable « femme leader » !
  • Le « businessman américain » Hunter Halder a fondé en 2011 l’association « Refood » qui récupère les invendus alimentaires des restaurants de Lisbonne, les re-cuisine et les distribuent aux sans abris. Aujourd’hui, c’est plus de 50 000 repas annuel et 5000 bénévoles qui ont rejoint le mouvement. Et tout cela en se déplaçant principalement à … vélo !

L’allumeur de réverbères… Homme sympathique, bien intentionné, il veille à appliquer la consigne qu’il a reçue, pour la bonne marche du monde. Mais le monde change, et la consigne ne change pas. L’allumeur de réverbère s’épuise, privé de repos par l’accélération de sa planète. Comment adapter notre comportement aux évolutions du monde pour le garder vivable pour tous ? Peut être faudrait-il s’attaquer aux vrais problèmes d’inégalités et de préservation de la planète si l’on ne veut pas devenir fou comme ce brave homme, complètement dépassé ?

C’est cette idée que nous essaierons de partager avec l’association Cardijn de Cadix. Là-bas, près de Gibraltar, on se trouve au plus près des migrants. Le phénomène migratoire n’est qu’à son début et l’Espagne est un passage convoité vers l’Europe. Les administrations « qui aiment les chiffres », comptabilisent des quotas. Les membres de l’association, eux, se préoccupent avant tout de l’Homme, avant de regarder quelle loi lui permet ou non de vivre sur telle ou telle terre. Accueil, écoute et accompagnement sont les maîtres mots, surtout face à ces personnes qui ont dû quitter leur terre d’origine pour chercher un avenir meilleur.
Nous découvrirons comment l’association les reçoit et les oriente pour leur pleine intégration sociale, économique et culturelle au quotidien, en échange de leur vulnérabilité de personnes déracinées et isolées. Elle fait mémoire, aussi, des délaissés et plaide leur cause, patiemment.

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Cercle de silence à Cadix, en mémoire des migrants disparus faute d’assistance.

La rentrée scolaire sera passée quand, sitôt sortis du bateau qui nous aura permis de franchir le détroit de Gibraltar, nous quitterons la mer Méditerranée pour prendre la direction de l’Atlas marocain. Dans les souks, nous découvrirons les marchands et leurs étals colorés. Il sera sans doute difficile de ne pas se laisser tenter par leurs appels et leurs attirantes devantures.

Nous reprendrons les chemins de traverses pour rejoindre les montagnes de l’Atlas et ses cols à plus de 2500 mètres. Dans la rudesse des rochers arides, nous découvrirons un joyau : la délicate vallée des Roses, autre nom de la vallée de l’Oued Dadès, au pied du haut Atlas. La récolte des fleurs, qui se déroule en mai, sera bien sûr terminée, mais les jardins seront toujours présents et nous arpenterons avec bonheur les chemins agricoles, guettant le fameux renard au détour d’un muret.

A SUIVRE …